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Pendant que tous les pays essayaient de faire leur devoir, une nouvelle vint bouleverser le cours des choses. Le Téhéran, dans ses élans, prit la résolution de s’éloigner de ses serments. Des engagements pris dans le traité de Vienne en 2015 portant accord sur le nucléaire iranien. Lisez la suite pour en savoir plus.
Décision d’enrichir l’uranium : une bombe à retardement
Le Téhéran, par le porte-parole du gouvernement iranien, a annoncé sa décision d’enrichissement de l’uranium. En effet, il compte enrichir son uranium jusqu’à un taux de 20%. En ce faisant, il transgresse les lois de l’accord de Vienne.
Le traité en question limite l’Iran à ne produire qu’un taux d’enrichissement de 3,67%. Aussi, il fixait le plafond de leur droit de cumul à 300 kg. Donc l’Iran a été contraint à n’enrichir que faiblement son uranium, dont 3% et à cumuler ce résultat sur une barre totale de 300 kg. Cette décision d’enrichir l’uranium représente une vraie bombe à retardement.
Ce qu’il faut savoir sur l’uranium
D’abord, l’approvisionnement en uranium pour ce pays n’est pas de la montagne à déplacer. Il possède deux grandes mines pour la cause. Cependant à l’état extrait, ce minerai est pauvre en isotopes 235. Ce sont ces atomes qui rendent possible la transmutation nucléaire. L’enrichissement devient alors sine qua non.
Pour un taux de 3 à 5%, on fait mention d’uranium faiblement enrichi. Arrivé à l’étape de 20%, il devient uranium hautement enrichi. Dès que le pourcentage frôle 90%, ça se transforme en uranium à usage militaire.
Taux de 20% : doit-on s’inquiéter ?
Cette annonce faite ne devrait pas être inquiétante. Pourtant elle peut constituer une épée de Damoclès au-dessus de chaque tête. Les experts exposent que l’enrichissement a 20% est l’étape la plus rude qui soit. Passé le seuil de 20%, atteindre 90% est chose plus facile et rapide.